shakeskp: (Gravitation - shuichi - wheeee)
[personal profile] shakeskp
[livejournal.com profile] tipitina a relancé le meme des écrits-mystère !

Et cette fois je le fais, même si ça me terrifie parce que je suis nullissime pour reconnaître les style :p

"Beaucoup de gens dans ma friend list écrivent et même si je ne commente pas tout le temps vos post, je les lis toujours. J'ai remarqué des styles et des détails propres à chacun(e).
Tout ça pour dire, je pense que ça peut être amusant si vous, en tant qu'écrivain, m'écriviez un petit quelque chose, pas énorme, juste quelques paragraphes de manière ANONYME dans un commentaire réponses pour que je puisse essayer de deviner qui vous êtes. Ce petit quelque peut être de la fanfiction comme de l'originale. A vous de voir."

*flails*

Date: 2011-08-04 08:28 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Il ne pleuvait pas vraiment, mais les passants prévoyants se protégeaient malgré tout sous leurs parapluies noirs et verts. Ici, une dame âgée se nouait un foulard sur la tête ; là, un étudiant remontait le col de sa veste et rentrait la tête dans ses épaules dans l'espoir de garder ses oreilles au sec. La bruine, insidieuse, trempait les gens sans qu'une goutte ne tombe, du moins, pas vraiment, pas comme ça devrait. La pluie, décida Pimousse, devrait s'annoncer par un gros coup de tonnerre et se terminer avec des rayons de soleil - ou de lune, pas de discrimination.
La gamine s'était installée sur un banc sans se préoccuper du bois mouillé, emmitouflée dans un gros manteau en polyester. Sa tête n'était pas protégée mais elle aimait voir ses cheveux friser avec l'eau et puis, ça lui nettoierait la figure. Ses pieds ne touchaient pas le sol mais, si elle en tendait la pointe très fort, elle pouvait shooter dans les plus gros cailloux. L'un d'entre eux atterrit dans une flaque avec un ploc sonore qui fit froncer les sourcils à un homme d'affaires très occupé avec un coup de fil, qui s'était installé sous un porche à deux pas de là.
Bon. L’accordéoniste ne viendrait plus, et Pimousse commençait à s’ennuyer. Elle marmonna quelques mots, juste pour le principe, et s’éloignait déjà quand un vélo roula dans la flaque et éclaboussa le beau costume trois-pièces de l’homme.

Date: 2011-08-05 12:13 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Ca veut dire que je dois en remettre une couche? :)

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-05 12:56 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] fyin.livejournal.com - Date: 2011-08-05 01:10 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] fyin.livejournal.com - Date: 2011-08-05 01:26 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] meanne77.livejournal.com - Date: 2011-08-05 06:10 pm (UTC) - Expand

Date: 2011-08-04 09:15 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Le vaisseau sentait l'huile, le métal, et le plastique des gaines de protection qui a trop chauffé durant une vie trop longue. C'était une épave, il fallait le reconnaître honnêtement, mais ce mélange d'odeur caractéristique ramena Zef dans cette autre vie, où il n'était pas vraiment le même, où il n'avait aucun libre arbitre.
C'était étrange de se dire qu'il n'y a pas si longtemps, il n'aurait émis aucune objection si on lui avait ordonné de faire voler ce vaisseau. Aussi, c'est peut-être un peu pour faire un pied de nez à ce passé pas si lointain qu'il fit volte-face pour toiser de toute sa hauteur sa commanditaire.
"C'est une bouse, ce truc ne volera pas, déclara-t-il.
- Et à ton avis, comment suis-je arrivée jusqu'ici ? lança-t-elle en fronçant son joli petit museau.
- En spatio-stop ?
- Tu vas me faire ma vidange et vérifier les circuits de l'hyper, et plus vite que ça.
- C'est à ce moment-là de la conversation que je dois me mettre au garde à vous et gueuler "oui chef" ?" ironisa-t-il.
Elle feula en retroussant une babine, signe certain d'exaspération chez toute créature possédant des crocs, et finit par lever les yeux au ciel. Cette attitude bien humaine perturba légèrement Zef qui ne trouva rien de plus à dire tandis qu'elle s'engouffrait dans la coursive, l'abandonnant là.
Il fut tenté de foutre le camp. Mais elle en savait trop et avait moyen de faire de sa vie un enfer. Il n'avait que moyennement envie de finir ses jours dans un laboratoire, entouré de généticien bidouillant ses gènes dans l'espoir de comprendre pourquoi un bête mutant de maintenance avait dépassé sa date limite de vie. Et pourquoi, dans la foulée, il s'était découvert le sens du libre-arbitre.
La liberté de pensée était plutôt agréable, et il y avait pris goût.

Date: 2011-08-09 06:27 pm (UTC)
From: [identity profile] shinia-marina.livejournal.com
\o/
du premier coup, bien joué!! ^^
**hug**

Date: 2011-08-04 09:36 pm (UTC)
From: (Anonymous)
La sirène d’appel hurla dans le Bloc. Il ouvrit les yeux automatiquement, la fatigue dissipé par la lourdeur autoritaire du cri de l’alarme se réverbérant contre les baraquements et les hauts murs autour de lui. Il se leva de ce qui lui servait de lit mais qui ressemblait plus à une grande caisse de bois surélevé pour jeter un œil à travers les fenêtres crasseuses de la verrière au dessus de sa tête.

Il sortit de son petit coin pour se préparer. L’eau était froide et couleur rouille mais il avait trop l’habitude pour s’en formaliser. Il enfila l’un des trois uniformes rapiécés qu’il gardait en boule dans son coffre. Il allait bientôt falloir qu’il trouve de quoi s’en payer un autre.

Derrière le morceau de taule qui le séparait de la pièce à vivre, il pouvait entendre son père ranger son uniforme et s’affairer en cuisine. Dans un soupir, il entra, se contenta d’hocher la tête en guise de salut avant de sortir.

A l’extérieur, l’air chargé de gaz lui emplit les poumons douloureusement. Il réajusta sa sacoche sur son épaule avec ses papiers d’identité et quelques outils et descendit les nombreuses et hautes marches des rues étroites pour arriver dans la cour de l’usine B40.

Les barrages de contrôle avaient fleuri dans la nuit devant les portes et les miliciens des Hautes Instances montaient la garde, arme au poing, divisant sombrement la foule des travailleurs. Jean détourna le regard des militaires quand il perçut un mouvement aux limites de son champ de vision. Riley posa discrètement une main sur son bras et l’attira en retrait.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda-t-il sans intérêt particulier pour les raisons de cette descente matinale.
-La femme du leader du Bloc est morte hier soir.
-Et alors ? répliqua platement Jean. Ca n’a rien à voir avec l’usine.
-Non mais on a un rat dans la maison, persifla un autre ouvrier en passant près d’eux.
-Il semblerait qu’on est volé des soufflets du four 4, expliqua Riley en jetant un regard noir à Frederick.
-La fonderie, c’est l’entrée Est, signala Jean.
-Le leader est sous pression. Avec la mort de sa femme, il a soif de sang. Il veut des têtes et vite.
-Et moi j’ai besoin de pouvoir acheter du pain, alors avançons. » conclut Jean en reprenant le chemin des barricades.

(no subject)

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 11:04 am (UTC) - Expand

Date: 2011-08-04 10:18 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Les étoiles se meurent toutes les lunes
La mer vient doucement, plus fort et le sable se creuse
Les vagues se retirent, égoïstes, aimantes
Ne laissent que des grains avides, affamés
Mais jamais arides

Date: 2011-08-05 08:30 am (UTC)
From: (Anonymous)
Et non !
Tu connais officiellement une 2nde personne qui en fait.
Même joueuse joue encore ?

(no subject)

From: [identity profile] mithynator.livejournal.com - Date: 2011-08-05 09:33 am (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] mithynator.livejournal.com - Date: 2011-08-05 05:21 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] mithynator.livejournal.com - Date: 2011-08-06 06:12 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] mithynator.livejournal.com - Date: 2011-08-07 08:24 pm (UTC) - Expand

Date: 2011-08-05 05:35 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Fumer, c'est mauvais pour la santé.
Boire, c'est pareil.
Coucher avec quelqu'un, c'est dangereux.
Les drogues, n'en parlons pas.

Il faut manger cinq fruits et légumes par jour.
Mentir c'est pas bien, pas joli.
Et voler c'est pas beau.

_ Demander la charité, c'est quelque chose que je ne veux plus faaaire !

Quelques têtes se tournent vers lui puis se désintéressent.

S'insérer dans la société, fonder un famille, ne pas être une source d'ennui pour ses parents...
Bah!, il n'a jamais aimé les standards (comme en atteste le cran d'arrêt contre sa jambe).
D'une main moite il appuie sur un timbre de poste qu'il a trop léché. La carte arrivera en Angleterre si Dieu le veut bien.

Date: 2011-08-06 06:00 pm (UTC)
From: [identity profile] mithynator.livejournal.com
J'adore cet élan d'amour mais non c pas moi :)

Date: 2011-08-06 08:27 pm (UTC)
From: (Anonymous)
:)

Il termine sa bière tiède et sort du bar. Les rues sont bondées et l'air collant. Le vent du désert souffle sur la ville et la poussière s'infiltre partout.

Et puis il l'aperçoit au milieu de la foule.
Son erreur dans le décor.
Sa belle exception.

Trop droit parmi les passants voutés, trop sobre au milieu des couleurs criardes de la ville, trop stérile dans ce quartier qu'il qualifie souvent d'insalubre.

En quelques pas, il l'a rejoint.
Il passe amoureusement une main autour de sa taille (il sent le couteau papillon dissimulé sous la chemise). Des notes d'eau de Cologne et de parfum trop cher lui montent au nez, mélangées à de la sueur et à quelques épices provenant des cafés environnant.

_ Tu sens délicieusement bon.

La grimace de dégoût qui lui répond l'informe que c'est l'une des pires insultes jamais portées à ses oreilles.

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-10 10:30 am (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] brisby-pops.livejournal.com - Date: 2011-08-10 11:52 am (UTC) - Expand

Date: 2011-08-05 07:30 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Le chien est énorme et poilu, assis sagement devant l'entrée du magasin dans la posture universelle du bon toutou qui attends son maître. Une corde part de son collier et est vaguement entortillée autour du montant d'un range-vélo dans simulacre de laisse qui n'a aucune chancelle résister à une inspection attentive : John n'a aucun doute quand au fait que seule la bonne volonté de l'animal le maintienne en place.
A vrai dire, le qualifier d'énorme tient presque de l'euphémisme : il ressemble à ce que pourrait être le résultat des ébats d'un Saint-Bernard et d'un diplodocus, le tout recouvert d'une fourrure faramineuse.
Il répond, s'il faut en croire les rapports, au doux nom de Souriceau.

Date: 2011-08-06 01:32 pm (UTC)
From: [identity profile] jainas.livejournal.com
Haha, j'ai essayé de dissimuler le fandom pour ne pas donner trop d'indices, mais j'ai manifestement échoué. ^^

John sort tout juste d'un rendez-vous, et il est à mi-chemin de la limousine noire qui attends lorsqu'il aperçois le fauve de Dresden sur le trottoir d'en face, incongru sous l'enseigne rose et nacre d'une boutique de joaillerie artisanale.
La présence de Souriceau implique très probablement celle de son maître, et John n'est pas homme à croire aux coïncidences, surtout quand ces dernières mettent Dresden sur son chemin et que les retombées potentielles sont généralement du genre pyrotechnique… Sa délibération intense avec lui même ne prend pas plus d'une seconde ou deux et sans hésiter ou ralentir son pas, il contourne la Mercedès, traverse la route après un bref coup d'oeil de chaque côté. Hendricks justifie une fois de plus son salaire faramineux en s'adaptant au changement de programme sans coup férir et le précède de quelques pas, alerte.
"Boss…"
La réprobation est palpable dans son ton, et John lui accorde un coup d'oeil doublé d'un petit geste de la main rassurant. Nathan tend à désapprouver son insistance à traiter lui même avec Dresden.

Une fois sur le trottoir, il s'immobilise à distance prudente du chien et l'examine avec plus d'attention : jusque-là il n'avait pas eu l'occasion de le voir autrement qu'en photo, et il est véritablement aussi impressionnant que les rapports le suggéraient. Dresden a décidément un… don pour les noms. John se demande, incongrûment s'il a jeté un oeil dans une encyclopédie pour savoir de que type de chien il s'agissait avant de le nommer, ou s'il s'est fié au hasard et à l'ironie cosmique. Probablement la deuxième solution, le connaissant.
Le chien se tourne vers lui avec un large sourire canin qui dévoile des crocs redoutables, et se met à battre de la queue.

(no subject)

From: [identity profile] jainas.livejournal.com - Date: 2011-08-22 09:03 am (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] jainas.livejournal.com - Date: 2011-08-22 12:37 pm (UTC) - Expand

Date: 2011-08-05 08:29 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Lorsqu'il arriva au lycée ce matin-là, Julien se dit que la journée n'aurait pas pu être plus mauvaise qu'elle s'annonçait. Sa mère l'avait réveillé au dernier moment, lui, n'ayant pas entendu son réveil matin, avait enfilé ses vêtements froissés de la vieille, n'avait pas pris le temps de prendre un petit déjeuné correct, et avait sauté sur sa moto en priant pour ne pas se prendre de prune pour excès de vitesse. Pour arranger le tout, il avait juste avant midi son très cher et tant aimé professeur de mathématiques pendant deux longues, très longues heures, plus une absence d'excuse valable pour ne pas lui rendre le devoir maison qu'ils avaient à préparer depuis deux semaines. Il était rentré la veille totalement lessivé de son entraînement de foot et Julien n'était pas du genre à faire ses devoirs en avance, pourquoi faire maintenant ce qu'on peut repousser à demain ? À tous les coups il n'allait pas couper à l'heure de colle, ce n'était pas le premier devoir – et sûrement pas le dernier – qu'il ne rendait pas. Que du bonheur en perspective !
– M. Mariaux ! le héla un surveillant à peine eut-il franchit le seuil des portes vitrées.
Sur le coup, Julien eut envie de ne pas s'être levé finalement, quitte à se prendre encore une nouvelle absence.
– Il va falloir venir au bureau des surveillants à la pause M. Mariaux, enchaîna le petit homme replet qui leur servait de pion, et j'espère que cette fois vous apporterez avec vous la justification de vos trop nombreuses absences !
Et merde.
– Mais bien sûr ! sourit Julien de toutes ses dents. Je vous les montrerais à 10h M. Macquoi !
L'homme fronça les sourcils en resserrant ses narines, mais ne fouilla pas plus loin, partant houspiller un autre élève. La cloche sonna alors et Julien se dépêcha de retrouver ses amis en classe de philosophie, où il s'avachit plus que s'assit sur sa chaise, griffonna vite-fait de fausses excuses d'absence dans son carnet en imitant la signature de sa mère – priant au passage pour qu'elle ne l'apprenne jamais – et posa sa tête sur son sac, bien déterminé à finir sa nuit. Une activité intellectuelle dès 8h un lundi matin, il ne fallait pas trop en demander à un sportif non plus !

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-06 01:18 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-07 08:34 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-08 02:01 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-08 03:10 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] mushoos.livejournal.com - Date: 2011-08-09 07:20 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] mushoos.livejournal.com - Date: 2011-08-10 11:42 am (UTC) - Expand

Date: 2011-08-05 10:51 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Six semaines qu'il était rentré de vacances.
Cinq semaines qu'il se demandait à quoi pouvait bien ressembler son nouveau voisin.
Ca tournait à l'obsession.
Son ami lui avait dit que c'était parce qu'il était en manque.
Possible.
Après tout il était célibataire depuis quelques mois maintenant.
L'obsession avait commencé le jour où il avait appris par sa voisine que c'était un jeune homme charmant, poli et serviable.
Et qu'elle regrettait de ne pas avoir quarante ans de moins.
Apparemment il devait avoir à peu près son âge.
Ce qui était assez rare, vu que la moyenne d'âge des habitants de son immeuble devait être de soixante ans.
D'ailleurs ses anciens voisins étaient un couple de retraité qui avait décidé de partir vivre à la campagne.
Ils avaient déménagé le jour où lui partait en vacances avec ses amis.
Il frissonna en repensant à eux…
En revenant de ces deux semaines au bord de la mer, il s'était juré de ne plus repartir seul avec le couple.

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-06 06:10 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-07 09:06 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] luna-strata.livejournal.com - Date: 2011-08-07 09:55 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: [identity profile] luna-strata.livejournal.com - Date: 2011-08-08 08:49 am (UTC) - Expand

Date: 2011-08-06 08:33 am (UTC)
From: (Anonymous)
Comme c'était la première fois que Judith voyait la mer, elle ne pouvait s'empêcher d'ouvrir grand la bouche et d'avoir des étoiles dans les yeux. C'était immense, c'était pas vraiment bleu et ça sentait bizarre mais quel effet ça faisait ! Le vent sur son visage ramenait des petites gouttes d'eau piquante par saccade et elle pensa vaguement que démêler ses cheveux allait être une véritable torture dans quelques heures. Mais tant pis, c'était la mer ! La plage n'était qu'une fine bande de galets, contrairement aux photos qu'elle avait vues, et tout le reste, jusqu'à l'horizon, n'était qu'une mouvance d'un bleu-vert-gris mal défini. Le ciel était plombé, les nuages bas et menaçant. ça sentait la pluie, le déchaînement des éléments et Judith se voyait déjà au milieu de la tempête, bravant les vagues dans son ciré jaune.

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-06 04:42 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-08 04:26 am (UTC) - Expand

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-09 04:28 am (UTC) - Expand

Profile

shakeskp: (Default)
shakeskp

February 2020

S M T W T F S
       1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829

Most Popular Tags

Page Summary

Style Credit

Expand Cut Tags

No cut tags
Page generated Jun. 21st, 2025 01:12 am
Powered by Dreamwidth Studios