shakeskp: (Gravitation - shuichi - wheeee)
[personal profile] shakeskp
[livejournal.com profile] tipitina a relancé le meme des écrits-mystère !

Et cette fois je le fais, même si ça me terrifie parce que je suis nullissime pour reconnaître les style :p

"Beaucoup de gens dans ma friend list écrivent et même si je ne commente pas tout le temps vos post, je les lis toujours. J'ai remarqué des styles et des détails propres à chacun(e).
Tout ça pour dire, je pense que ça peut être amusant si vous, en tant qu'écrivain, m'écriviez un petit quelque chose, pas énorme, juste quelques paragraphes de manière ANONYME dans un commentaire réponses pour que je puisse essayer de deviner qui vous êtes. Ce petit quelque peut être de la fanfiction comme de l'originale. A vous de voir."

*flails*

Date: 2011-08-05 05:35 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Fumer, c'est mauvais pour la santé.
Boire, c'est pareil.
Coucher avec quelqu'un, c'est dangereux.
Les drogues, n'en parlons pas.

Il faut manger cinq fruits et légumes par jour.
Mentir c'est pas bien, pas joli.
Et voler c'est pas beau.

_ Demander la charité, c'est quelque chose que je ne veux plus faaaire !

Quelques têtes se tournent vers lui puis se désintéressent.

S'insérer dans la société, fonder un famille, ne pas être une source d'ennui pour ses parents...
Bah!, il n'a jamais aimé les standards (comme en atteste le cran d'arrêt contre sa jambe).
D'une main moite il appuie sur un timbre de poste qu'il a trop léché. La carte arrivera en Angleterre si Dieu le veut bien.

Date: 2011-08-06 06:00 pm (UTC)
From: [identity profile] mithynator.livejournal.com
J'adore cet élan d'amour mais non c pas moi :)

Date: 2011-08-06 08:27 pm (UTC)
From: (Anonymous)
:)

Il termine sa bière tiède et sort du bar. Les rues sont bondées et l'air collant. Le vent du désert souffle sur la ville et la poussière s'infiltre partout.

Et puis il l'aperçoit au milieu de la foule.
Son erreur dans le décor.
Sa belle exception.

Trop droit parmi les passants voutés, trop sobre au milieu des couleurs criardes de la ville, trop stérile dans ce quartier qu'il qualifie souvent d'insalubre.

En quelques pas, il l'a rejoint.
Il passe amoureusement une main autour de sa taille (il sent le couteau papillon dissimulé sous la chemise). Des notes d'eau de Cologne et de parfum trop cher lui montent au nez, mélangées à de la sueur et à quelques épices provenant des cafés environnant.

_ Tu sens délicieusement bon.

La grimace de dégoût qui lui répond l'informe que c'est l'une des pires insultes jamais portées à ses oreilles.

Date: 2011-08-10 10:30 am (UTC)
From: (Anonymous)
_ Vous êtes en retard, Mr Eames.
_ Et comment diable le serais-je, nous n'avions pas fixé d'heure. Pas plus que de rendez-vous d'ailleurs.

Les deux yeux noirs posés sur lui ne se démontent pas. Au contraire, ils semblent lui lancer un défi.
Un sourire lui vient aux lèvres.

Il se demande un instant à quoi ressemblerait une vie bien rangée.
Quel goût peut avoir l'existence quand le fade est poussé à cet extrême ?
S'il se serait transformé en ectoplasme pour la supporter ou bien déjà tiré une balle ?

Sous la chemise de coton fin (trop douce et trop impeccable) il sent le métal du couteau, les muscles longs et élancés qui le terrasseraient en un clin d'œil et la tension qui parcourt ce corps contre lui. Que des choses terriblement mortelles, et terriblement attirantes.
Et puis il y a aussi quelques détails inhabituels. Une légère hésitation dans sa posture, quelque chose de nerveux dans la façon dont il a croisé les bras.
(C'est vrai qu'il déteste l'Afrique)
C'est comme une ouverture, comme un soupçon de vulnérabilité.

Ah, il voudrait bien l'embrasser.
(Il imagine déjà le dentifrice au menthol qui doit parfumer sa bouche.)

_ C'est ton beretta dans ta poche ou tu es juste content de me voir ?
_ Arthur, darling, pourquoi est-ce que ça ne serait pas les deux en même temps ?

Les deux yeux noirs le fixent intensément mais il ne manque pas le très léger haussement de sourcil ni cette légères crispation au coin des lèvres qui montre qu'Arthur retient un sourire.

_ Deux hommes au coin de la rue. Ils t'ont suivi depuis le marché.
_ Job ou représailles ?
_ Je ne sais pas encore.
_ Oh, il va falloir aller leur demander alors.

Il sent déjà l'adrénaline pulser dans ses veines. Sous ses doigts, les corps d'Arthur est tendu, armé, prêt à passer à l'attaque.
Bon sang qu'il est beau quand il est comme ça.
Il dépose un baiser sur le haut de sa pommette puis détache enfin son corps du sien.
Un autre acte commence.

Mais qu'est-ce qu'il aurait bien pu faire d'une existence rangée quand la vie peut ressembler à ça ?

(c'est bon maintenant ? XD)

Date: 2011-08-10 11:52 am (UTC)
From: [identity profile] brisby-pops.livejournal.com
TEEHEE XDXD

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Il fallait bien que je me cache un peu, ça n'aurait pas été drôle sinon ;p
(enfin je pensais que tu reconnaîtrais Arthur et Eames, ou que tu saurais lire à travers moi plus rapidement XD)
(j'étais bien embêtée parce que le premier extrait allait nulle part et je ne savais absolument pas quoi écrire d'autre XD)
(et j'ai failli te glisser un "Il peut presque sentir..." juste pour que tu sois sûre que c'était moi XD)

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