Rec : Robin Year One
Nov. 17th, 2008 01:58 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Avais mis le réveil ce matin pour me lever tôt et bosser, et j'ai fait l'erreur dramatique d'ouvrir le Robin Year One qui m'attendait... (La description amazon est pour Batgirl, y'a eu erreur, on s'en fiche :D)...
Dick ♥ omg Dick ♥
Robin : Year One
Auteurs/Dessinateurs : Chuck Dixon et Scott Beatty / Javier Pulido et Robert Campanella
Année : 2002
Robin : Year One (re)raconte comme son nom l'indique, la première année de Dick avec Batman, y compris sa terrible rencontre avec Two Face et ses conséquences sur ses relations avec Bruce. Et c'est, guh, squee, T_T SQUEE *O* ;_; TOT SQUEEEEEEEEE !
C'est fabuleux, il y a tout : le point de vue d'Alfred qui regarde avec un mélange de joie et de désolation Dick illuminer la vie de Bruce et risquer la sienne, le point de vue de Gordon qui se demande à quoi joue Batman en risquant la vie d'un gamin (et le Commissaire Gordon et Robin ? &hearts !), et même une crise de jalousie du Joker en rapport à Two Face qui bousille Robin : "I called first dibs!".
On nous rappelle que Dick est Robin, par rapport à Tim et Jason qui, eux, portent le masque de Robin : Alfred remarque que Dick n'éprouve pas comme Bruce le besoin d'être deux personnes, il se comporte de la même manière qu'il soit en costume ou pas ; et il y a cette scène où un méchant demande à répétition (lire : en le tapant très fort) le véritable nom de Dick qui a un pseudonyme à ce moment-là et, obstinément, alors qu'il a été "viré" (pour la première et pas la dernière fois) par Batman et qu'il a admis lui-même en avoir fini avec cet univers, Dick répond : "Robin."
Et la relation de Bruce et Dick ! Je m'étais souvent demandée comment les choses auraient évolué si Bruce n'avait pas assisté à la scène avec Two Face, ou si Dick s'était brûlé les ailes plus tard, plus âgé.
Ici, c'est clair et net : pré-Two Face, Bruce est *adorable* avec Dick, il est tout content, tout fou d'avoir quelqu'un avec lui, il sourit, il félicite Dick, il lui demande son avis, et même si Bruce est son mentor, il se met totalement sur un pied d'égalité avec Dick. Cette conversation me fait halluciner :
“A neat little enclosure movement, Dick.”
“Thanks Bruce, but you took out three of them.”
“But not with your… finesse. You make it look easy. Your speed. Your agility.”
“What can I say, I was born in a circus.”
Et vas-y qu'on se lance des fleurs ! XD On voit les étoiles dans les yeux de Bruce, je vous jure.
Et plus tard, lors d'une réception au manoir Wayne :


Sérieusement ? Sérieusement ? "Dick, Dick, ça y'est, t'as fini tes devoirs, on peut aller jouer ? *O* *O*"
Et c'est radical comme ça change après que Two Face est passé par là. Douche froide absolue pour Bruce, retour à la case départ, il a manqué perdre quelqu'un qui compte affreusement pour lui. Sa solution ? "You're fired."
Bien sûr, ça part en cacahouète après ça.
On voit l'amorce de toutes les insécurités de Dick par rapport à Bruce, son sentiment de ne jamais être à la hauteurs de ses attentes, ce besoin de l'être. En contrepartie, Dick est déjà tout ce qui le définit : fort, obstiné, droit, et surtout, surtout, d'une loyauté sans faille à Bruce, aux idéaux de Bruce.
D'ailleurs, c'est intéressant de voir Dick rétamer Blockbuster en rigolant, quand on sait tout ce que ce même Blockbuster lui fera subir à Blüdhaven. Intéressant aussi de voir Dick paniquer et angstiser déjà parce qu'il a manqué tuer un homme, fût-il Two Face, et considérer que rien que cela ne le rend pas digne de se battre aux côtés de Batman. ça vous rappelle quelque chose ? Oui, moi aussi. (Nightwing : ANGST ANGST ANGST JE NE SUIS PAS DIGNE ANGST ANGST ANGST)
Puis Robin repart aux côtés de Batman, mais cette fois,et même s'il reste son partenaire (c'est important et vu dans plusieurs autres comics : Dick n'était pas un "sidekick", Dick était un partenaire dès le début... Encore une fois, sur un pied d'égalité !), Bruce n'est plus en mode : "YIPPIE ! J'AI UN COPAIN POUR JOUER !", non : “I want you to be a good soldier.”
Sans un sourire, le regard vide. Bruce :(
Mais désormais Dick est conscient des faiblesses de Bruce, conscient que Bruce a besoin de quelqu'un à ses côtés (yep, Timmy, il fut un temps où ils n'étaient pas tout cassés, du moins pas complètement, tu vois ?).
“Somebody gotta help him. Might as well be me.”
Oh, Dick ♥
Vous me brisez le coeur tous les deux, et vous me rendez monstrueusement heureuse. ♥
Dick ♥ omg Dick ♥
Robin : Year One
Auteurs/Dessinateurs : Chuck Dixon et Scott Beatty / Javier Pulido et Robert Campanella
Année : 2002
Robin : Year One (re)raconte comme son nom l'indique, la première année de Dick avec Batman, y compris sa terrible rencontre avec Two Face et ses conséquences sur ses relations avec Bruce. Et c'est, guh, squee, T_T SQUEE *O* ;_; TOT SQUEEEEEEEEE !
C'est fabuleux, il y a tout : le point de vue d'Alfred qui regarde avec un mélange de joie et de désolation Dick illuminer la vie de Bruce et risquer la sienne, le point de vue de Gordon qui se demande à quoi joue Batman en risquant la vie d'un gamin (et le Commissaire Gordon et Robin ? &hearts !), et même une crise de jalousie du Joker en rapport à Two Face qui bousille Robin : "I called first dibs!".
On nous rappelle que Dick est Robin, par rapport à Tim et Jason qui, eux, portent le masque de Robin : Alfred remarque que Dick n'éprouve pas comme Bruce le besoin d'être deux personnes, il se comporte de la même manière qu'il soit en costume ou pas ; et il y a cette scène où un méchant demande à répétition (lire : en le tapant très fort) le véritable nom de Dick qui a un pseudonyme à ce moment-là et, obstinément, alors qu'il a été "viré" (pour la première et pas la dernière fois) par Batman et qu'il a admis lui-même en avoir fini avec cet univers, Dick répond : "Robin."
Et la relation de Bruce et Dick ! Je m'étais souvent demandée comment les choses auraient évolué si Bruce n'avait pas assisté à la scène avec Two Face, ou si Dick s'était brûlé les ailes plus tard, plus âgé.
Ici, c'est clair et net : pré-Two Face, Bruce est *adorable* avec Dick, il est tout content, tout fou d'avoir quelqu'un avec lui, il sourit, il félicite Dick, il lui demande son avis, et même si Bruce est son mentor, il se met totalement sur un pied d'égalité avec Dick. Cette conversation me fait halluciner :
“A neat little enclosure movement, Dick.”
“Thanks Bruce, but you took out three of them.”
“But not with your… finesse. You make it look easy. Your speed. Your agility.”
“What can I say, I was born in a circus.”
Et vas-y qu'on se lance des fleurs ! XD On voit les étoiles dans les yeux de Bruce, je vous jure.
Et plus tard, lors d'une réception au manoir Wayne :


Sérieusement ? Sérieusement ? "Dick, Dick, ça y'est, t'as fini tes devoirs, on peut aller jouer ? *O* *O*"
Et c'est radical comme ça change après que Two Face est passé par là. Douche froide absolue pour Bruce, retour à la case départ, il a manqué perdre quelqu'un qui compte affreusement pour lui. Sa solution ? "You're fired."
Bien sûr, ça part en cacahouète après ça.
On voit l'amorce de toutes les insécurités de Dick par rapport à Bruce, son sentiment de ne jamais être à la hauteurs de ses attentes, ce besoin de l'être. En contrepartie, Dick est déjà tout ce qui le définit : fort, obstiné, droit, et surtout, surtout, d'une loyauté sans faille à Bruce, aux idéaux de Bruce.
D'ailleurs, c'est intéressant de voir Dick rétamer Blockbuster en rigolant, quand on sait tout ce que ce même Blockbuster lui fera subir à Blüdhaven. Intéressant aussi de voir Dick paniquer et angstiser déjà parce qu'il a manqué tuer un homme, fût-il Two Face, et considérer que rien que cela ne le rend pas digne de se battre aux côtés de Batman. ça vous rappelle quelque chose ? Oui, moi aussi. (Nightwing : ANGST ANGST ANGST JE NE SUIS PAS DIGNE ANGST ANGST ANGST)
Puis Robin repart aux côtés de Batman, mais cette fois,et même s'il reste son partenaire (c'est important et vu dans plusieurs autres comics : Dick n'était pas un "sidekick", Dick était un partenaire dès le début... Encore une fois, sur un pied d'égalité !), Bruce n'est plus en mode : "YIPPIE ! J'AI UN COPAIN POUR JOUER !", non : “I want you to be a good soldier.”
Sans un sourire, le regard vide. Bruce :(
Mais désormais Dick est conscient des faiblesses de Bruce, conscient que Bruce a besoin de quelqu'un à ses côtés (yep, Timmy, il fut un temps où ils n'étaient pas tout cassés, du moins pas complètement, tu vois ?).
“Somebody gotta help him. Might as well be me.”
Oh, Dick ♥
Vous me brisez le coeur tous les deux, et vous me rendez monstrueusement heureuse. ♥
“I am in the service of lost boys struggling to be good men.” Alfred Pennyworth, Robin : Year one
no subject
Date: 2008-11-17 02:55 pm (UTC)après c sûr, c'est une réinterprétation parce qu'évidemment à la base...
mais je vais pas faire mon puits de science comics, surtout quand en 2002 on apporte autant de corps à des personnages et en le faisant de manière intelligente.
Ce qui n'est certes pas donné à tous ceux qui reprennent, recrée des univers et font simplement du n'importe quoi pour plaire à tous les publics.
*câlins*
no subject
Date: 2008-11-17 03:03 pm (UTC)C'est bien différent quand tu prends à partir du Golden Age... et d'une perversité traumatisante XD XD XD
*se remettra jamais de certaines scènes, et après on s'étonne qu'ils soient devenu une icône gay XD XD XD XD*