Pointless KKM
Jun. 23rd, 2005 10:09 am![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Parce que l'angst de le feu de ses entrailles me pèse, j'avais besoin d'un nawak débile mais néanmoins fluffy. Le temps que vous perdrez à le lire ne sera pas rendu par la scribouilleuse. :p
Pour le meilleur
Scribouilleuse : Shakes Kinder Pinguy (membre du Wolfram Support Action Club : adhérez ! )
Couple : YuuWolf, non mais.
Genre : pointless coooooomplet ! bwawawawa. En avait ras-le-bol de l'angst. Ras-le boool !
Rating : G
Disclaimer : Yuuri appartient à Wolf et Wolf à Yuuri. *nods*
Note : Vague référence à Trois pas de danse des Skpm77. ^^ Mais je considère pas que ça fait parti du même univers. Les Wienfürnel de chaque univers sont obsédés par Wolf. *nods*
Zelig venait juste d'arriver aux portes du palais lorsqu'un bruit de verre brisé attira son attention. Il leva les yeux vers le ciel et constata qu'un fauteuil s'apprêtait à lui tomber dessus.
− Waaaah !
Il fit un bond de côté, le regarda s'écraser au sol avec quelques bris de verre et leva de nouveau la tête, mais rien ne suivit sinon des éclats de voix incompréhensibles, mais qui appartenaient sans aucune doute à sa mère.
Il entra avec précaution. Il n'y avait personne à l'horizon, les gardes et les servantes devaient s'être dissimulés du mieux qu'ils pouvaient en attendant que l'orage passe.
− … cile qui n'est même pas capable de se comporter correctement ! hurlait sa mère.
Ça se rapprochait. Prudent, il courut jusqu'à l'escalier et le contourna pour aller se cacher dessous. Ses deux frères y étaient déjà, Tomas appuyé contre le mur avec un sourire amusé, et Kai sur les genoux surveillant le bas de l'escalier.
− Tiens, t'es rentré ? fit Tomas. T'as mal choisi ton moment…
− Qu'est-ce qu'il se passe, encore ? Père a trébuché à un dîner officiel ?
− Aucune idée, répondit son jumeau, mais en tout cas la chambre lui a été fermée toute la nuit, ça a explosé ce matin…
− Maman n'arrête pas de le traiter de "sale séducteur infidèle", ajouta Kai d'un ton solennel.
Zelig grimaça. C'était parti pour durer.
− Où est Oncle Conrad ? demanda-t-il.
− Planqué, comme les autres, répondit Tomas. C'est bête que grande sœur Greta ne soit pas revenu avec toi, elle les aurait calmés…
− Wolfram ! lança soudain la voix de leur père. Tu te fais des idées, c'est toujours pareil, avec toi !
− Attention ! fit Kai.
Leur mère descendait l'escalier d'un pas furieux.
− Ose me dire que ce… ce… rha ! Il t'a fait du charme toute la soirée et tu l'as laissé faire ! Qui sait si tu n'as pas dansé avec lui quand j'avais le dos tourné !
− Wolfram, tu n'as pas tourné le dos une seule fois, dit leur père d'un ton patient. Et tu es le seul homme avec qui je danse, tu le sais.
Leur mère arriva dans leur ligne de mire et ils le virent se retourner, absolument pas calmé.
− Parce que tu aurais dansé si c'était une femme ?
− Wolf…
− C'est toujours la même chose avec toi, depuis le début ! Je ne sais pas pourquoi je reste avec toi ! Je n'aurais jamais dû accepter de t'épouser !
− Wolf, fit leur père d'un ton intrigué, est-ce que tu es enceint ?
− Danger, fit Kai en reculant précipitamment.
Au même instant, leur mère poussa un grondement de rage et une flamme apparut dans chacune de ses mains.
− Wolf ! On vient juste de refaire l'entrée !
Les flammes partirent comme des fusée. Leur père s'avança vers elles et les éteignit avec la force de l'habitude, inondant plus ou moins le sol. Leur mère ne se découragea pas et pendant une dizaine de minutes, flammes et jets d'eau se succédèrent avec une rapidité affolante.
− Ils vont encore détruire le château, râla Zelig.
− Oncle Gwendal va les étriper, ajouta Tomas avec un sourire d'anticipation.
− Arrête d'éviter mes flammes ! Espèce de mauviette !
− Je ne suis pas une mauviette !
Et sur ces mots, leur père exaspéré bondit sur son époux et le prit contre lui pour le restreindre.
− Lâche-moi ! Lâche-moi tout de suite ou je te fais avaler ta stupide épée !
− Regarde l'état du hall ! Gwendal va encore s'en prendre à moi !
− Mauviette !
− Je-ne-suis-pas-une mauviette !
Leur mère ouvrait la bouche pour répliquer mais il n'en eut pas le temps, leur père venait de le bâillonner de façon efficace.
− Beuuuuuuurk ! fit Kai.
− Père a toujours su s'y prendre avec Maman, commenta Tomas.
Leur mère ne se laissa pas faire pour autant, cherchant à se dégager de son époux.
− Yuuri ! s'exclama-t-il, indigné et essoufflé.
− Wolfram ! répliqua leur père.
− Tu ne t'en tireras pas aussi facilement !
− Wolf, ça fait bientôt trente-cinq ans que nous sommes mariés, nous avons quatre enfants adorables et j'espère que Kai ne sera pas le dernier, combien de dizaines d'années faudra-t-il encore avant que tu comprennes que je ne veux que toi ?
Les trois garçons virent leur mère poser le front sur l'épaule de leur père. Zelig haussa un sourcil en regardant son jumeau, sourire amusé aux lèvres.
− C'est plutôt moi qui devrait râler, ajouta leur père. Si tu crois que je n'ai pas vu le fils de Bretzel te tourner autour !
Ils n'entendirent pas la réponse de leur mère.
− Bretzel, Brügel, même chose !
Le blond leva la tête pour embrasser leur père, l'atmosphère commençait à changer subtilement et les jumeaux entraînèrent discrètement leur petit frère vers une porte de service. Leurs parents ne les remarquèrent pas, trop occupés l'un par l'autre.
− Encore une catastrophe évitée ! fit Tomas. Parfois je me dis que nos parents sont de vrais dangers publics !
− Est-ce qu'on va avoir une petite sœur ? demanda Kai.
− Hein ?
− Tante Anissina dit qu'ils font des bébés à chaque fois qu'ils se disputent.
Zelig s'étrangla avant de rire nerveusement.
− Kai, s'ils faisaient des bébés à chaque fois qu'ils se disputent, la population de Shin Makoku aurait triplé en un moins d'un an.
− Je veux une petite sœur, insista Kai.
− Parles-en à Maman pour ton anniversaire, proposa Tomas en anticipant la tête de leurs parents.
Zelig lui donna un coup de coude.
− N'empêche, dit-il, parfois j'ai pitié de Père. A ton avis, combien de temps il lui a fallu avant qu'il ne réussisse à épouser Maman ?
− Oncle Conrad a dit qu'ils étaient restés fiancés quinze ans...
− Pauvre Père, compatit Zelig. Ça n'a pas dû être facile tous les jours !
Et sur cette réflexion, les trois garçons décidèrent d'aller piller la cuisine.
(Fin)
Note : les trois prénoms ont été choppés sur un site de prénoms germanique, y compris Kai, aussi bizarre que ça semble. Zelig serait "joyeux", Tomas "jumeau" et Kai "feu".
Sur ce, je vais m'habiller et aller profiter de ma dernière journée sur Paris...
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Date: 2005-06-23 01:53 pm (UTC)Gros bisous!
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Date: 2008-03-01 01:49 am (UTC)no subject
Date: 2008-03-01 11:28 am (UTC)