*instant de satisfaction*
Jul. 26th, 2011 08:03 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
J'AI FINI LA RÉÉCRITURE DE L'Autre Côté des ombres \O/

(Vous savez, Allowin ? :D)
Ça traînait depuis décembre et puis là je m'y suis mise vraiment, je voulais étoffer ce premier one-shot en prenant en compte les nouvelles informations que j'ai sur l'univers et ça y'est c'est fait ♥
Le one-shot d'origine faisait 4 860 mots, la nouvelle version en fait 9 530. Je vais peut-être étoffer encore un peu à la correction, il faut voir si ça en a besoin. Et maintenant je peux ré-attaquer le deuxième one-shot le coeur léger. Et j'ai un fil directeur. Plus ou moins. J'en ai deux en fait, mais y'en a un qui va pas m'aider tout de suite.
En cadeau de joie, une scène qui a été rajoutée (c'est brut de décoffrage, hein !) :
Le cabinet d’exorcisme Singulier existait depuis deux siècles et demi. Ce n’était pas le seul à s’être implanté dans la région, bien entendu, mais la réputation du clan Singulier datait d’encore plus longtemps et ne s’était jamais démentie.
Le cabinet avait été transféré de génération en génération, de père en fille et de fille en cousins selon les envies, les besoins et les compétences. Il avait parfois changé d’emplacement, sans jamais quitter la petite bourgade endormie qui l’avait vu inauguré.
Vingt-sept ans plus tôt, lorsqu’il en avait hérité, Anatole l’avait déplacé dans une ruelle qui partait de la place principale en toile d’araignée. Owin ne voyait vraiment pas ce qui l’avait attiré ; l’entrée était petite, la pièce servant de boutique était mal éclairée et au fond, l’escalier de bois qui montait à l’appartement n’inspirait aucunement confiance, les marches avaient l’air de vouloir s’escamoter sous vos pieds à chaque nouveau pas.
« C’est pour l’ambiance », avait argumenté Anatole de son vivant.
Owin n’avait pas été convaincu à l’époque, il l’était encore moins maintenant.
« J’aurais les fonds, je déménagerais direct, ce serait encore le plus simple », marmonna-t-il.
Il n’y eut pas de réponse de son oncle, reparti errer il ne savait dans quel plan d’existence.
L’appartement était petit mais suffisant pour Owin, plus lumineux mais tout aussi poussiéreux que la boutique. Un homme de ménage était censé entretenir les lieux, toutefois il avait radicalement refusé de revenir lorsqu’Anatole avait décidé de jouer les poltergeists pour forcer son neveu à accepter son héritage.
Owin posa son sac dans la chambre. L’électricité et le chauffage fonctionnaient, il y avait des draps propres pliés sur le lit. C’était déjà ça.
« Je n’ai jamais réussi à faire venir de brownies », annonça soudain Anatole derrière lui.
Owin maîtrisa de justesse un sursaut et inspira profondément.
« Ton arrière-grand-mère a perdu le dernier pour une bête histoire de lait caillé. J’avais espéré en attirer un autre en déménageant, sans succès. Tente ta chance quand même, dit-il d’un ton docte. Tu leur plairas peut-être plus que moi.
— Je ne suis pas très doué en pâtisserie. »
Garder un brownie demanderait quand même un minimum d’entretien et il préférait encore faire son ménage lui-même que devoir cuire des gâteaux régulièrement.
« Oh, un verre de lait et une cuiller de miel, ça suffit tu sais.
— Yvain travaille au service de droit de l’OIPCS, tu te souviens ? Tu imagines ce qu’il va m’infliger si mon brownie n’était pas le lutin le plus choyé de toutes les contrées ?
— Toujours à te cacher derrière ton frère, ou tes cousins, ou tes parents. Un jour il faudra que tu grandisses, Allowin. »
Sur cette parole irritante, Anatole disparut à nouveau.
« Parce que hériter tranquillement de la boutique familiale, c’est grandir ? » cria quand même Owin.
Il se frotta les yeux, frustré. Il était parti trois ans sur les routes, il s’était débrouillé seul, il avait rempli tous ses contrats. Qu’est-ce qu’Anatole attendait de plus ? Il ne lui avait rien demandé.
« Je n’ai rien à prouver, à personne. »
A chaque fois que je leur reviens, je me rends compte à quel point ils m'ont manqué ♥

(Vous savez, Allowin ? :D)
Ça traînait depuis décembre et puis là je m'y suis mise vraiment, je voulais étoffer ce premier one-shot en prenant en compte les nouvelles informations que j'ai sur l'univers et ça y'est c'est fait ♥
Le one-shot d'origine faisait 4 860 mots, la nouvelle version en fait 9 530. Je vais peut-être étoffer encore un peu à la correction, il faut voir si ça en a besoin. Et maintenant je peux ré-attaquer le deuxième one-shot le coeur léger. Et j'ai un fil directeur. Plus ou moins. J'en ai deux en fait, mais y'en a un qui va pas m'aider tout de suite.
En cadeau de joie, une scène qui a été rajoutée (c'est brut de décoffrage, hein !) :
Le cabinet d’exorcisme Singulier existait depuis deux siècles et demi. Ce n’était pas le seul à s’être implanté dans la région, bien entendu, mais la réputation du clan Singulier datait d’encore plus longtemps et ne s’était jamais démentie.
Le cabinet avait été transféré de génération en génération, de père en fille et de fille en cousins selon les envies, les besoins et les compétences. Il avait parfois changé d’emplacement, sans jamais quitter la petite bourgade endormie qui l’avait vu inauguré.
Vingt-sept ans plus tôt, lorsqu’il en avait hérité, Anatole l’avait déplacé dans une ruelle qui partait de la place principale en toile d’araignée. Owin ne voyait vraiment pas ce qui l’avait attiré ; l’entrée était petite, la pièce servant de boutique était mal éclairée et au fond, l’escalier de bois qui montait à l’appartement n’inspirait aucunement confiance, les marches avaient l’air de vouloir s’escamoter sous vos pieds à chaque nouveau pas.
« C’est pour l’ambiance », avait argumenté Anatole de son vivant.
Owin n’avait pas été convaincu à l’époque, il l’était encore moins maintenant.
« J’aurais les fonds, je déménagerais direct, ce serait encore le plus simple », marmonna-t-il.
Il n’y eut pas de réponse de son oncle, reparti errer il ne savait dans quel plan d’existence.
L’appartement était petit mais suffisant pour Owin, plus lumineux mais tout aussi poussiéreux que la boutique. Un homme de ménage était censé entretenir les lieux, toutefois il avait radicalement refusé de revenir lorsqu’Anatole avait décidé de jouer les poltergeists pour forcer son neveu à accepter son héritage.
Owin posa son sac dans la chambre. L’électricité et le chauffage fonctionnaient, il y avait des draps propres pliés sur le lit. C’était déjà ça.
« Je n’ai jamais réussi à faire venir de brownies », annonça soudain Anatole derrière lui.
Owin maîtrisa de justesse un sursaut et inspira profondément.
« Ton arrière-grand-mère a perdu le dernier pour une bête histoire de lait caillé. J’avais espéré en attirer un autre en déménageant, sans succès. Tente ta chance quand même, dit-il d’un ton docte. Tu leur plairas peut-être plus que moi.
— Je ne suis pas très doué en pâtisserie. »
Garder un brownie demanderait quand même un minimum d’entretien et il préférait encore faire son ménage lui-même que devoir cuire des gâteaux régulièrement.
« Oh, un verre de lait et une cuiller de miel, ça suffit tu sais.
— Yvain travaille au service de droit de l’OIPCS, tu te souviens ? Tu imagines ce qu’il va m’infliger si mon brownie n’était pas le lutin le plus choyé de toutes les contrées ?
— Toujours à te cacher derrière ton frère, ou tes cousins, ou tes parents. Un jour il faudra que tu grandisses, Allowin. »
Sur cette parole irritante, Anatole disparut à nouveau.
« Parce que hériter tranquillement de la boutique familiale, c’est grandir ? » cria quand même Owin.
Il se frotta les yeux, frustré. Il était parti trois ans sur les routes, il s’était débrouillé seul, il avait rempli tous ses contrats. Qu’est-ce qu’Anatole attendait de plus ? Il ne lui avait rien demandé.
« Je n’ai rien à prouver, à personne. »
A chaque fois que je leur reviens, je me rends compte à quel point ils m'ont manqué ♥