shakeskp | Des bouts de scribouillage (Reply)

*croise les doigts pour que la connexion tienne le temps de poster*
J'ai pas autant Internet que je l'espérais ^^;

Côté originales :

[Oops I Did It Again (titre provisoire XD)] : Un random bunny, dont j'ai envion 1300 mots pour le moment, qui devrait être bouclé en 2000 si j'arrive à débloquer la situation. Ou plutôt à faire la transition. v_v

Matthi dormait depuis peu lorsqu’une main sur sa hanche et une voix près de sa joue le réveillèrent :
« Matt, Matthi… »
Il grogna et cacha le visage dans l’oreiller, loin d’être prêt à affronter la journée, surtout pas le regard d’Éli. Il ne lui avait fallu qu’un instant avant que sa bourde de la nuit lui revienne, un instant avant que son estomac le pince affreusement.
(Je t’aime, a-t-il soufflé à Éli, je t’aime, je t’aime…)
« Matt, je pars deux jours. Reste à l’appart, ok ? T’auras moins loin pour ton boulot. Je te vois lundi. »
Un baiser sur sa nuque, inattendu, le matelas qui bouge, les pas dans la chambre, puis la porte qui se referme. Matthi entrouvrit les yeux, foudroya du regard la place vide à ses côtés et mordit l’oreiller d’un coup de mâchoire vindicatif.
Il s’y était attendu.
Deux jours pour s’éloigner, puis Éli reviendrait, Matthi retournerait chez lui. Le temps de silence par la suite dépendrait de l’humeur d’Éli ou de la résistance de Matthi.
« Merde », murmura-t-il.
Il ferma les yeux très fort, décidé à se rendormir, mais en vain. Il avait quoi, trois, quatre heures de sommeil au compteur ? Il ne savait pas combien de temps il était resté éveillé la nuit dernière après qu’ils aient baisé, terrifié à l’idée de voir arriver le matin.
Comme si, en refusant de dormir, il pouvait empêcher le soleil de se lever.
Ça ce serait un pouvoir cool, pensa-t-il.

[...]

Remarques : Éli s'appelle en réalité Charles-Élisée. Il a beaucoup souffert dans son enfance.

*

[Sans titre non plus, la la la] : un chti coup de fantasy, j'aime beaucoup l'univers que j'ai créé autour de ce bunny, mais j'arrive pas à savoir quand et comment je vais pouvoir l'écrire. Question fantasy, Mael reste ma priorité. :/

La porte de la chambre s’entrouvrit, silencieuse, mais d’instinct Drysten redressa la tête. Assis sur les pierres froides du couloir, les genoux contre la poitrine, il crispa les doigts sur le tissu de sa tunique.
Markus tira la porte derrière lui, le visage fermé. Drysten sentit sa gorge se serrer, mais pas d’inquiétude : il savait qu’Aeddan était en vie, aussi sûrement que son propre cœur battait. C’était la rancune, la déception dans le regard de son ami qui le blessait. Les mêmes sentiments qui animaient tous ceux qu’il avait croisés ces dernières heures.
« Il est réveillé. »
Drysten se releva immédiatement, voulut se précipiter dans la chambre… Markus lui barrait le chemin.
« Mark…
— Je ne peux pas… Je ne peux pas regretter ce que tu as fait. »
Il pinça les lèvres.
« Mais je ne peux pas te le pardonner non plus. Et je ne suis pas le seul. »
Ils se regardèrent. Droit comme un i, Drysten refusa de détourner les yeux. Il avait fait son choix, en son âme et conscience, il n’avait aucun regret, aucun remord. Personne, pas même Markus, pas même le roi ne pourrait éveiller en lui de culpabilité.
« Je ne vais pas implorer ton pardon, dit-il la voix douce mais ferme. Je suis ce que je suis. Je n’aurais pu agir autrement.
— Alors peut-être n’étais-tu pas celui que nous attendions. »

[...]

Remarques : ça raconte l'histoire de la prophétie la plus mal interprétée qu'ait jamais existé :D

*

[Regarde-moi : un bout de scène du chapitre suivant,

« Je suis pas si en retard que ça ! fit Sayara.
— J’ai rien dit…
— Tu lisais.
— Je venais juste de commencer. »
Preuve de sa bonne foi, le serveur arriva à cet instant avec le café de Fabien qui haussa les sourcils en direction de Sayara. Ce dernier sourit, amusé, puis commanda à son tour. Ceci fait il détailla Fabien d’un œil critique.
« T’as l’air à peu près en vie, dis-moi.
— Tu t’attendais à quoi ?
— Un zombie ! Les joues creusées, pâles, les yeux noirs de cernes, maigre de chagrin et tendu par le manque. »
Fabien ne put s’empêcher de rire. Le premier mois avait été difficile et cela continuait à l’être. Il avait vite réappris à prendre possession de toute la place dans le lit mais se réveiller seul restait une épreuve. Avoir changé de lieu d’habitation aidait beaucoup.
Cyril lui manquait mais il ne le cherchait pas des yeux.
« Je suis désolé de savoir que ma survie te déçoive à ce point, dit-il. La prochaine fois qu’on se voit, j’essaierai de faire un effort pour travailler ma dépression.
— Je suis pas déçu. Étonné. Vous avez l’air tellement… bref. Je pensais te trouver moins en forme que ça. »
Fabien sourit.
« Je suis content de te voir », dit-il seulement.
Un éclair de surprise passa dans le regard de Sayara, presque aussitôt remplacé par un sourire malicieux.
« Oooooh, c’est une proposition ?
— Une simple vérité. »
De nouveau, une espèce d’incertitude dans les yeux de Sayara, son sourire qui hésite, s’adoucit, se recompose.
« Alors, c’est comment le Canada ? »

Remarques : Dieu que ce chapitre va être chiant à réorganiser. *poke Cyril* aide un peu, toi !

*

[L'Autre côté des ombres] : Je crois pas avoir mis ce bout ?

Si l’on exceptait la réduction de son champ d’action (du monde il était passé à une région sauf cas exceptionnel), les modalités du travail d’Owin restait les mêmes : il était le seul exorciste dans un rayon assez important pour devoir passer un certain sur les routes. Il avait des missions régulières, soit pour des officiels (des mairies qui souhaitait qu’il « entretienne » les lieux publics), soit pour des particuliers. Il ne s’occupait quasiment plus que des problèmes d’esprits plus ou moins frappeurs : par ici, les vampires étaient soigneusement intégrés à la société et plus que rares étaient les frénésies, le réseau « Vivent les morts » s’occupait de tous les Sans Calice Fixe.
Par défaut, il était devenu également l’agent exorciste de la police. Quelques jours après l’incident avec le fantôme du professeur Garance, il venait de reformer les barrières de protection autour d’un bâtiment des fêtes malheureusement construit sur un ancien cimetière païen lorsque son téléphone portable vibra pour lui signaler un nouveau message.
Il y avait eu un meurtre et ils avaient besoin de quelqu’un pour interviewer le fantôme. Si fantôme il y avait.

[...]

Remarques : Fantôme il y aura. J'ai envie de me remettre à fond à Allowin v_v et à Juliette aussi, d'ailleurs v_v Pourquoi je suis pas payée pour écrire ? >.<

Côté fanfics :

[Bunny sans titre DC] : Tim/Kon, à l'origine du dessin TOTAL SQUEE d'

anyanas08.

« Rappelle-moi ce que je fais là ? souffla Cissie avec un sourire crispé.
— Tu prouves que l’amitié est plus forte que tout, répondit Conner sur le même ton. Et tu sautes sur l’occasion de rencontrer Oliver Queen.
— S’il vient.
— C’est le dixième anniversaire de Sauvons l’enfance, il sera là. »
Cisse lâcha un petit soupir et regarda autour d’elle d’un air impressionné. Conner lui pressa le bras.
« Tu es ravissante, déclara-t-il, et tu vaux mieux que tout le monde ici. »
Elle leva les yeux au ciel et lui flanqua un petit coude.
« J’ai juste pas l’habitude de me retrouver dans ce type de situation.
— On s’y fait, répondit Conner. Voilà Lex. »
Cissie se figea. Conner la tira doucement dans la direction du suscité dont l’expression n’était pas très heureuse. Toujours impeccable dans ses manières, il effectua un baisemain poli à Cissie, la félicita sur sa robe et sa dernière victoire puis tourna son attention vers son fils.
« Conner.
— Salut, Lex.
— J’ai vu que Mickey Meyers représentait le Daily Planet. »
Conner se retint très difficilement de lever les yeux au ciel.
« C’est elle qui s’occupe de la section people en ce moment, oui.
— L’invitation était de toute évidence pour Clark.
— Il faut que je te rappelle encore que le journal appartient à Wayne Enterprises ? »
Lex pinça les lèvres, à peine. Conner était à peu près sûr d’être le seul à l’avoir remarqué. Il ne pouvait qu’admirer sa ténacité. Et la patience de son père. Ça ferait bientôt quinze ans que la situation durait, aucun des deux se cédait.
« Papa avait du travail ce soir, ajouta-t-il. Sinon il serait venu. »
Lex le regarda d’un air amusé et indulgent.
« Conner, tu mens aussi mal que Clark. N’oublie pas que je le connaissais bien avant ta naissance. Va donc chercher une coupe de champagne à ta charmante invitée au lieu de raconter des idioties. »

[...]

Note : Le monde sera Sociaterre, ou un truc du genre. Je laisse Brisby s'occuper de nommer les univers XD Conner a une histoire drastiquement différente. A la base je voulais juste un petit one-shot sympa, résultat j'ai un background monstrueux. -_-

*
[Orange Blues, version Bruce/Dick] : encore un petit bout ^^;

Arrête de t’inquiéter pour rien, c'est mauvais pour ton cœur :p

La réponse ne se fit pas attendre longtemps.

L’heure de dormir est passée depuis longtemps, au lit.

Sourire aux lèvres, Dick avait tapé sa réplique avant même de se demander si c’était une bonne idée. Et il ne parlait pas du fait qu’il ne regardait pas la route.

Borde-moi ?

Cette fois, une bonne vingtaine de minutes s’écoula sans réponse. Dick rentra chez lui, angoissé à l’idée d’être allé trop loin. Furieux de s’être de nouveau laissé emporter. Il avait été déstabilisé par le visite de Bruce aux Cloisters, par le geste de Batman ce soir. Ce n’était pas une raison pour baisser la garde.
De toute façon, connaissant Bruce, il ferait comme s’il n’était rien arrivé.
Il venait d’ouvrir les draps et s’apprêtait à se glisser dans son lit lorsque la petite sonnerie d’un nouveau message reçu retentit.
Le cœur battant de façon ridicule, il l’ouvrit.

Tu es trop grand pour ça.

« Justement, murmura Dick. Justement. »
Viens me border, glisse-toi sous les draps, aide-moi à les froisser…
Il se laissa tomber sur le matelas, cacha le visage dans l’oreiller. Il voulut soulever les hanches, glisser la main dans son caleçon, mais au premier mouvement une douleur vive se rappela à lui.
Ouuh, que c’est symbolique.
Il poussa un profond soupir. Un seul œil sur l’écran, il tapa : « Essaie de dormir un peu cette nuit », puis avec le sentiment d’être possédé par une collégienne amoureuse, ajouta trois « x » derrière. Il éteignit portable et lumière.
Le lendemain matin, à son réveil, il trouva un simple « Bonne nuit » dans sa boite de réception.

[...]

Remarque : Chronologiquement, c'est juste après la seconde scène, avec Tim et Dick dans Orange Blues.

*

[Random Padackles : UA commencé pour Tip à NY, qui me hurle à l'oreille de le transformer en Originale, mais Brisby m'a juré que c'était mieux en RPS. XD

Lorsqu’après un an à travailler pour payer ses études, Jensen avait pris la décision d’aller étudier à l’école des arts visuels de New York, il s’était attendu à atterrir dans un trou à rat quelque part et à ramer à main nues (il n’avait pas les moyens de s’offrir des avirons) pendant les premiers mois de son installation. Mais Chris avait déclaré qu’il n’avait jamais mis les pieds à New York et qu’un public nouveau était toujours bon à prendre. Steve connaissait un type qui connaissait un type qui en connaissait un troisième et en quelques jours on leur promettait un appartement sur Morningside Heights qui, certes se trouvait à une heure et demi de l’école mais avait l’avantage d’être abordable et viable tout à la fois.
Jason fournit la camionnette qui leur permettrait d’effectuer leur déménagement collectif et ils passèrent une bonne partie de l’été dans un pseudo road trip entre le Texas et New York. À l’appartement, Chris et Steve s’étaient emparés d’une chambre, Jason et Jensen d’une autre, ils avaient établi quelques règles de base qu’ils avaient plus ou moins respecté. Tout le monde contournait d’une manière ou d’une autre celle qui constituait à ne ramener personne à l’appartement, ou plutôt Steve et Chris la contournaient : Jason et Jensen avaient résolu le problème en décidant qu’après tout ce qu’ils avaient vécu au lycée, leur amitié supporterait bien d’être sexualisée. De fait, elle le supporta tellement que quelques semaines leur avaient suffi pour officialiser les choses, leur permettant de clouer le bec à Chris, exploit rarement effectué.
Deux ans plus tard, Chris, Steve et Jason décidaient de partir pour la côte Ouest où les attendait une possibilité de contrat. Jensen avait fait son trou à New York, l’école s’était révélée plus précieuse en contacts qu’en enseignement : il partageait son temps entre petits boulots de photographe, de mannequinat et quelques rôles au théâtre qu’il avait repris, l’envie de jouer plus forte que la terreur de la foule.
Il avait refusé de les suivre à Los Angeles. Après leur départ, Tom avait emménagé avec deux autres colocataires qui n’avaient pas fait long feu, puis Mike et enfin Chad étaient arrivés. Contre toute attente, le mélange avait fonctionné. Peut-être parce qu’ils se voyaient en fin de compte peu : Jensen était rarement là dû à ses multiples activités (une fois sa licence passée, il avait arrêté ses études pour se consacrer pleinement à sa carrière-patchwork), Mike travaillait la nuit, Chad, lui, faisait la fête. Tom, acteur dans une série qui se passait à New York, avait des horaires arbitraires.
Un matin, à six heures, alors que Tom, déjà habillé, extirpait Jensen de son lit de force (le lit de Jensen, pas de Tom, ils n’avaient plus couché ensemble depuis la fin de la période d’expérimentation de Tom, après leur première année de cohabitation), que Mike rentrait tout juste et se préparait quelque chose à manger avant d’aller se coucher, Chad débarqua dans l’appartement en hurlant : « POW WOW bande de nazes ! »

[...]

Remarque : Chad se marie et déménage. Devinez qui le remplace. :D

Si Internet tient, j'essaierai de mettre en ligne sur