Il ne l’avait pas entendu arriver. Maxence avait toujours su se faire discret malgré les lois de la réalité, comme s’il ne marchait jamais vraiment en touchant le sol. Pourtant, il savait combien Maxence adorait la sensation du sable fin sous ses pieds alors il oubliait vite ces idées idiotes. Il lui fit un sourire et Maxence s’assit contre son flanc sur la planche orange. Maxence s’appuya l’épaule contre la sienne.
Ils avaient toujours aimé regarder les vagues ensemble. Le ronronnement des vagues de plus en plus haute, faisant avancer ou reculer la mer au gré de l’écume avait toujours été pour eux la plus douce des musiques. Ou presque.
Sa combinaison le démangeait un peu. Le sel collait à sa peau après une journée entière passée dans l’eau à réfléchir, admirer les reflets du soleil caresser la surface, l’odeur d’iode et de sel tout autour de lui.
« Tu pars quand ? demanda Maxence doucement. -Dans trois jours.
Maxence hocha la tête avant de la poser contre la sienne.
« Tu seras bien là-bas. -Je n’ai pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour être bien quelque part, répondit-il sur la défensive.
Maxence rit chaudement à son oreille.
« La Nouvelle-Calédonie ce n’est qu’à douze heures d’avion tu sais.
Il se mordit la lèvre. Pourquoi le contrat de ses rêves était-il arrivé maintenant ? Ce n’était vraiment pas juste des fois.
« Viens avec moi, dit-il fermement.
Maxence refusa de la tête.
« Tu sais que je ne peux pas partir. Pas maintenant. -S’il te plaît Maxence. Ça n’a aucun intérêt si tu n’es pas là avec moi, supplia-t-il.
Maxence l’embrassa longuement sur la joue.
« Je viendrais. Mais pas maintenant, répondit Maxence.
Il ferma les yeux pour profiter d’un nouveau baiser chaud contre sa peau froide et salée.
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Date: 2008-09-13 12:08 pm (UTC)Il ne l’avait pas entendu arriver. Maxence avait toujours su se faire discret malgré les lois de la réalité, comme s’il ne marchait jamais vraiment en touchant le sol. Pourtant, il savait combien Maxence adorait la sensation du sable fin sous ses pieds alors il oubliait vite ces idées idiotes. Il lui fit un sourire et Maxence s’assit contre son flanc sur la planche orange. Maxence s’appuya l’épaule contre la sienne.
Ils avaient toujours aimé regarder les vagues ensemble. Le ronronnement des vagues de plus en plus haute, faisant avancer ou reculer la mer au gré de l’écume avait toujours été pour eux la plus douce des musiques. Ou presque.
Sa combinaison le démangeait un peu. Le sel collait à sa peau après une journée entière passée dans l’eau à réfléchir, admirer les reflets du soleil caresser la surface, l’odeur d’iode et de sel tout autour de lui.
« Tu pars quand ? demanda Maxence doucement.
-Dans trois jours.
Maxence hocha la tête avant de la poser contre la sienne.
« Tu seras bien là-bas.
-Je n’ai pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour être bien quelque part, répondit-il sur la défensive.
Maxence rit chaudement à son oreille.
« La Nouvelle-Calédonie ce n’est qu’à douze heures d’avion tu sais.
Il se mordit la lèvre. Pourquoi le contrat de ses rêves était-il arrivé maintenant ? Ce n’était vraiment pas juste des fois.
« Viens avec moi, dit-il fermement.
Maxence refusa de la tête.
« Tu sais que je ne peux pas partir. Pas maintenant.
-S’il te plaît Maxence. Ça n’a aucun intérêt si tu n’es pas là avec moi, supplia-t-il.
Maxence l’embrassa longuement sur la joue.
« Je viendrais. Mais pas maintenant, répondit Maxence.
Il ferma les yeux pour profiter d’un nouveau baiser chaud contre sa peau froide et salée.
« Rentre » murmura Maxence.
Quand il rouvrit les yeux, Maxence avait disparu.