shakeskp: (Gravitation - shuichi - wheeee)
shakeskp ([personal profile] shakeskp) wrote2011-08-04 09:22 pm
Entry tags:

Meme Ecris-moi un bout et je te dirai qui tu es

[livejournal.com profile] tipitina a relancé le meme des écrits-mystère !

Et cette fois je le fais, même si ça me terrifie parce que je suis nullissime pour reconnaître les style :p

"Beaucoup de gens dans ma friend list écrivent et même si je ne commente pas tout le temps vos post, je les lis toujours. J'ai remarqué des styles et des détails propres à chacun(e).
Tout ça pour dire, je pense que ça peut être amusant si vous, en tant qu'écrivain, m'écriviez un petit quelque chose, pas énorme, juste quelques paragraphes de manière ANONYME dans un commentaire réponses pour que je puisse essayer de deviner qui vous êtes. Ce petit quelque peut être de la fanfiction comme de l'originale. A vous de voir."

*flails*

[identity profile] mithynator.livejournal.com 2011-08-07 08:24 pm (UTC)(link)
On s'amitié et c'est le pied.

C'est tellement rare d'être d'accord sur ce point. D'être sur la même longueur d'ondes.


De temps en temps je suis humain : je regrette qu'on s'amitié. Et après je me rappelle pourquoi ça le ferait pas.

Non mais un postier et un ex concierge ? Gossip Men ?

Je suis parti, j'ai de temps en temps des nouvelles de mon ex. Il a essayé qu'on fasse comme avant, comme quand on vivait chacun chez soi.

Mais j'avais bassement plus envie de lui. C'est dur le désir. Le non désir aussi.

Depuis le dernier stop on se maile à l'occasion.

xoxoxoxo


Vivre chez lui a changé mon environnement, a mis un peu plus de soleil. Mais il n'a pas changé mon problème n°1.

Ça faisait un peu 7 mois que j'étais chez lui. Et chez lui était comme chez moi, mais pas chez moi, même s'il faisait tout pour que je m'y sente chez moi.

Même si je me sentais bien avec lui.

J'avais vraiment besoin d'un vrai job à salaire régulier et même chez Quatre qui recrute à partir de sans diplôme, ben ils recrutaient pas.

Et Pôle Emploi me proposait n'importe quoi et même si j'y allais quand même, on me prenait pas.

Et j'étais pas bardé de diplômes. Et j'avais qu'une expérience de concierge de petite ville perdue.

xoxoxoxo

J'avais vraiment besoin de me retrouver, certainement pas de me retrouver un mec.

Je n'allais plus écouter les regards électriques et les sourires gênés.

Je n'allais ni sentir la foudre, ni sentir le brûlé. Déclarer sa flamme ? Déclarer un sinistre, ouais !

Je n'allais plus tomber amoureux d'un comble-solitude pour me retrouver avec le vide, avec mes doutes, avec mes tors.

J'allais me retrouver moi.

xoxoxoxo

En attendant, je me retrouvais à la banque. A vérifier que mes allocs chômage soient tombées parce que ma carte a été avalée vu que ces derniers mois j'avais été trop gourmand - il fallait bien que j'offre un cadeau à mon hébergeur.

Hébergeur dont le FAI faisait des travaux soi-disant pour améliorer la réception, donc pas d'internet pour vérifier.

Non mais sans déconner, à chaque fois que c'est censé améliorer quelque chose c'est la merde. Comme les desserts aux recettes « encore meilleures » où tu regrettes systématiquement l'ancienne.

Et puis mes anciens locataires, ceux que j'aimais beaucoup. Ceux qui étaient très seuls comme Papy, à qui je rendais visite quand je le pouvais, été comme hiver.

Eh bien ils avaient pensé à moi pour les étrennes, les petits vieux aimaient l'argent liquide dans les enveloppes jaunies.

Et j'avais beau essayé de refuser, je savais que je ne pouvais pas me le permettre. Et je savais qu'ils le prendraient très mal.

Ca me touchait beaucoup et en même temps ça me fendait le cœur. Si j'avais pu récupérer ma place à petite ville perdue...

Mais qui va à la chasse perd sa place, surtout en période de crise.

A la banque avec des connards, donc. Des gens qui se plaignent pour un oui, pour un non, pour un oui mais non, pour parler parfois, parce que personne ne les écoute.

Les banquiers ne sont pas des assistantes sociales. Quand on est concernés on n'a pas la patience d'attendre pour rien.

xoxoxoxoxo