ah nan mais tu triches v_v je saurais pas vraiment écrire du oofuri v_v C'est juste parce que c'est toi v_v
Il n'avait pas eu l'intention d'offrir un cadeau ou quoique ce soit, ce n'était pas comme s'ils fêtaient Noël, pas comme si Mihashi était son, enfin. Mais il était tombés sur eux par hasard (il ne cherchait pas ! Il regardait juste au cas où !) et ils avaient eu l'air parfait, avec des petites balles de base-ball cousues dessus, bien épais et chauds. Et il avait eu juste assez de sous sur lui. Ce n'était pas comme s'il avait besoin de déjeuner, après tout, il n'avait pas faim. "A-abe-kun m'a acheté... acheté des g-aaaants, fit Mihashi avec les yeux tellement écarquillés qu'ils lui prenaient tout le visage. - Pour tes mains. T'as tout le temps froid", précisa Abe inutilement. L'expression de Mihashi afficha une telle panique qu'Abe crut qu'il allait s'étouffer. "Calme-toi ! C'est juste des gants ! - MAIS mais mais Abe-kun m'a fait un cadeau et... J'ai pas, j'ai pas, j'ai rien pour..." Abe le força à les enfiler pour le faire taire. "C'est pas pour toi c'est pour tes mains", grommela-t-il. Mihashi les regarda avec un émerveillement qui ressemblait furieusement à un début de crise de larmes. Abe s'empressait de lui tourner le dos pour ne pas à les voir couler, de crainte de s'énerver, lorsqu'il sentit une main gantée se glisser dans la sienne. Stupéfait, il dévisagea Mihashi dont le visage écarlate contrastait avec la fermeté de sa prise. "Abe-kun n'a pas de gants pour le protéger", murmura-t-il. Abe ouvrit la bouche, la referma, se redressa avec un maximum de dignité et les joues brûlantes malgré le froid polaire, puis, doucement, referma les doigts sur ceux de Mihashi. Les gants étaient doux, se dit-il. Il les avaient bien choisis.
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ah nan mais tu triches v_v je saurais pas vraiment écrire du oofuri v_v C'est juste parce que c'est toi v_vIl n'avait pas eu l'intention d'offrir un cadeau ou quoique ce soit, ce n'était pas comme s'ils fêtaient Noël, pas comme si Mihashi était son, enfin. Mais il était tombés sur eux par hasard (il ne cherchait pas ! Il regardait juste au cas où !) et ils avaient eu l'air parfait, avec des petites balles de base-ball cousues dessus, bien épais et chauds. Et il avait eu juste assez de sous sur lui. Ce n'était pas comme s'il avait besoin de déjeuner, après tout, il n'avait pas faim.
"A-abe-kun m'a acheté... acheté des g-aaaants, fit Mihashi avec les yeux tellement écarquillés qu'ils lui prenaient tout le visage.
- Pour tes mains. T'as tout le temps froid", précisa Abe inutilement.
L'expression de Mihashi afficha une telle panique qu'Abe crut qu'il allait s'étouffer.
"Calme-toi ! C'est juste des gants !
- MAIS mais mais Abe-kun m'a fait un cadeau et... J'ai pas, j'ai pas, j'ai rien pour..."
Abe le força à les enfiler pour le faire taire.
"C'est pas pour toi c'est pour tes mains", grommela-t-il.
Mihashi les regarda avec un émerveillement qui ressemblait furieusement à un début de crise de larmes. Abe s'empressait de lui tourner le dos pour ne pas à les voir couler, de crainte de s'énerver, lorsqu'il sentit une main gantée se glisser dans la sienne. Stupéfait, il dévisagea Mihashi dont le visage écarlate contrastait avec la fermeté de sa prise.
"Abe-kun n'a pas de gants pour le protéger", murmura-t-il.
Abe ouvrit la bouche, la referma, se redressa avec un maximum de dignité et les joues brûlantes malgré le froid polaire, puis, doucement, referma les doigts sur ceux de Mihashi.
Les gants étaient doux, se dit-il.
Il les avaient bien choisis.
(fin)
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